Munich, 31 mai 2025 – Dans le tumulte de la victoire parisienne en Ligue des champions, un nom s’impose avec une régularité presque insolente : Achraf Hakimi. Le latéral marocain a été décisif à chaque étape clé de la campagne européenne du PSG : buteur en quart, en demi, et en finale. Une performance rare et exceptionnelle pour un défenseur. À ce niveau, ce n’est plus seulement de la constance : c’est une marque de grandeur.
Décisif quand ça compte
- Quart de finale contre Aston Villa : ouverture du score sur coup-franc, dans un match tendu où Paris avait besoin d’un leader.
- Demi-finale face à Arsenal : second but parisien, symbole d’un PSG maître de son jeu.
- Finale contre l’Inter Milan : but dès la 12e minute, pour briser la tension et ouvrir la voie à un succès historique (5-0).
Trois matchs, trois buts, trois moments décisifs. Hakimi ne s’est pas contenté de défendre : il a guidé, frappé, libéré.
Plus qu’un joueur, un symbole
Natif de Madrid, international marocain, Hakimi incarne une Afrique du Nord ambitieuse, moderne et talentueuse. Il est aujourd’hui le joueur nord-africain le plus influent au monde, et l’un des meilleurs latéraux de la décennie.
Alors que le PSG sacré mise désormais sur un collectif jeune, Hakimi est le trait d’union entre expérience et explosivité. Il est l’un des rares à avoir maintenu un niveau d’excellence malgré les métamorphoses du club.
Le Ballon d’Or ? Une évidence oubliée
Dans la course au Ballon d’Or 2025, les projecteurs se braquent déjà sur Lamine Yamal, Mbappé ou Julian Alvarez. Mais au PSG, s’il ne devait en rester qu’un, Hakimi mérite plus que quiconque de figurer sur la liste finale. Plus que Dembélé, plus que beaucoup d’autres. Parce que ses performances ont changé le destin de son club. Parce qu’il a brillé dans les grands soirs. Parce qu’il a su se hisser là où peu de latéraux osent rêver.
Un message fort avant la CAN
Avec une Coupe d’Afrique des Nations en approche, la forme étincelante d’Achraf Hakimi est une promesse pour le Maroc. Un signal d’alerte pour les adversaires. Et peut-être… un rêve plus grand encore pour tout un continent : voir, un jour, un Ballon d’Or africain récompenser autre chose qu’un buteur.