Fil conducteur de l’émission : débat entre MM. Aissiouane et Mazouz

Néo-RCD : de l’esquive à l’aveu ?

Début juin, nous avions publiquement invité Yassine Aissiouane et Atmane Mazouz à un débat contradictoire, sur les enjeux cruciaux qui agitent aujourd’hui le RCD et, plus largement, l’héritage démocratique algérien.

À ce jour, un seul des deux protagonistes a répondu. Il s’agit de Yassine Aissiouane, ancien député et cadre du RCD, actuellement leader du mouvement Assirem, qui a eu la délicatesse de répondre positivement à notre courrier.

Pour sa part, Atmane Mazouz, dernier président du RCD, continue d’esquiver le débat et entretient l’ambiguïté, notamment sur les deux dossiers qui défraient la chronique :

  • la signature de la feuille de route de Rachad, qui avait fait du RCD un appendice du mouvement de Mourad Dhina,
  • et la destruction des archives du RCD.

Pour rappel, c’est Atmane Mazouz, fraîchement désigné secrétaire à la communication du RCD, qui avait mis en ligne en pleine nuit un courrier interne signé par 217 cadres demandant un débat dans les structures du parti sur un dévoiement idéologique engagé par le président de l’époque, Mohcine Belabbas, sans aucune consultation des instances habilitées à prendre des décisions d’une telle portée. La publication anti-statutaire de cette correspondance a rendu impossible le débat auquel appelaient les signataires.

Tazzuri aura tout fait pour réaliser une émission attendue par les militants et l’opinion démocratique nationale. Monsieur Mazouz aurait pu, par correction, accuser réception de notre invitation et donner la raison — même en privé — de son refus de s’exprimer sur des sujets qui occupent de nouveau le devant de la scène médiatique depuis des mois.

Nous déplorons ce comportement et, par respect pour nos lecteurs, nous organiserons un entretien avec Monsieur Aissiouane dès que nous aurons arrêté avec lui un créneau qui convienne à son agenda.

Pour le moment, le comportement de Monsieur Atmane Mazouz risque de donner encore plus de crédit à ses adversaires, dont certains n’hésitent pas à l’impliquer lui aussi — quoique de façon moins grave — dans des problèmes qu’ils qualifient de trahison politique pour ce qui relève du ralliement à l’islamisme, et de crime s’agissant de la destruction des archives.

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