La première réunion en présentiel de la commission mixte algéro-française regroupant des historiens des deux pays a eu lieu ce mercredi à Constantine, ville natale de Benjamin Stora, auteur du rapport préliminaire demandé par le président français.
Composée de cinq historiens de chaque pays, la commission semble revenir à un mandat plus conforme à ses missions. Il s’agit désormais « de réconcilier les mémoires » et non d’écrire une mémoire commune comme cela avait été suggéré initialement ; une entreprise au demeurant irréaliste, l’Algérien et le Français ne pouvant pas avoir le même ressenti ni le même vécu de la colonisation.
La France s’apprêterait à restituer à l’Algérie des documents numérisés et des objets de la période ottomane ou d’autres ayant appartenu à l’émir Abdelkader.
Les observateurs attendent néanmoins de voir comment seront échangées et traitées les archives de la guerre de libération nationale algérienne.
ADN-MED